Les portraits Quo Vadis

Stéphanie – Opératrice-régleuse

Quand les carnets et cahiers sortent de la machine où Stéphanie travaille, ce ne sont plus de simples carnets, mais désormais des répertoires ! Une machine à apprivoiser pour un métier bien spécifique qu’on ne retrouve définitivement pas partout…

Il ne faut pas avoir peur de mettre la main à la pâte avec les machines et surtout de réfléchir au fonctionnement des outils...

Que se passe-t-il dans cette machine ?

Ici on transforme des carnets et des cahiers en répertoires. Les cahiers arrivent avec des pages uniformes (en tous cas dans leur forme). Et quand ils ressortent, ils sont munis d’onglets pour permettre une consultation rapide ! Par exemple, sur les cahiers de texte il y a un onglet pour chaque jour. Sur les répertoires, il y a différents onglets pour indiquer les lettres d’indexage.

A quoi ressemble une journée de travail ?

Tous les jours, j’ai un certain nombre de produits à réaliser : cahiers de textes, répertoires ou blocs d’agendas. Ici on ne traite que les petits formats ! C’est une machine bien spécifique. Je dois la régler selon la référence du cahier, selon sa largeur. Une fois à l’intérieur, d’abord le carnet va subir une première coupe, puis une deuxième. Et sur la troisième machine-outil, des lettres seront imprimées (pour l’indexation du répertoire). Après ces premières étapes, c’est le premier contrôle qualité. Je me saisis du cahier et je vérifie le centrage des lettres, l’encrage et je vérifie que la coupe respecte bien le cahier des charges. Ensuite le carnet passe sous les mains d’une plastifieuse/vernisseuse pour donner un aspect coloré aux onglets de mon répertoire. Cela sert également pour que l’encre sèche plus vite. A la fin du cycle de la machine, j’effectue un dernier contrôle qualité et je mets les produits en carton. Ils seront ensuite prêts à être utilisés et seront proposés à l’achat avec les agendas !

Quelles qualités faut-il pour exercer à ton poste ?

D’abord il faut être organisé et logique dans son travail. Pas question de prendre les choses dans le désordre, la logique prime et doit être respectée à la lettre. Ensuite il faut être dynamique et polyvalent. La machine impose une certaine cadence qu’il faut suivre. Enfin, il faut être manuel car on est au contact de machines et on travaille avec nos mains. Cela demande des compétences techniques qu’on acquiert avec la formation et avec du temps.

Qu’est-ce qui te plaît dans ce métier ?

Je viens d’un monde complètement différent au papier, avant j’ai travaillé dans la métallurgie ! Mais la chose qui est commune à ces deux mondes, c’est qu’on est entouré de machines. Il ne faut pas avoir peur de mettre la main à la pâte, de réfléchir à comment tout ça fonctionne, les outils, les machines. Il faut aimer la mécanique en fait ! Et moi j’aime apprendre, donc forcément ça me plaît.